Un Rebond dans la tête (2009, reprise en 2012)

UN REBOND DANS LA TETE

Issu de "Souvenir", créé en 2009

Duo entre Hervé Sika et Elsa Cogan, 25 min

 

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Extraits vidéo

 

UN REBOND DANS LA TETE

Spectacle tout public, pouvant faire l'objet de représentations scolaires.
Représentation en conditions techniques minimales possible (hors les murs).



DISTRIBUTION

Chorégraphie Hervé Sika / Avec Elsa Cogan et Hervé Sika / Musique Arnaud Vernet / Lumières et montage vidéo Nathalie Lerat (reprise 2012), Pascal Le Friec (2009-2011) / Costumes Nadège Bourmaud / Photographie Valérie Frossard, (d'après Noire et Blanche de Man Ray) / Graffiti Jamel Bouhassane

 

PRODUCTION : Cie Mood/RV6K

COPRODUCTION : Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée danse de Tremblay-en-France (2009), Centre Culturel Jean Houdremont (reprise dans le cadre de la résidence chorégraphique en 2012)


TOURNEE

2009 Théâtre Louis Aragon, Tremblay-en-France, Centre Barbara Fleury-Goutte dʼOr, Paris,
2011 Théâtre dʼHillion, Festival ZTZ, en partenariat avec Itinéraires Bis, Saint-Brieuc / CNDC dʼAngers, en partenariat avec Initiatives dʼArtistes en Danses Urbaines /  La Ferme Godier, Villepinte / Festival Off d’Avignon, Chapiteau Théâtre Fou / « 3D – Danse Dehors Dedans », Théâtre Louis Aragon, Tremblay-en-France / Salon d’Automne à Paris, avec l’Académie des Banlieues
2012 Centre Culturel Jean Houdremont – La Courneuve (reprise)


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PROPOS  LE SPECTACLE EN QUELQUES MOTS.
Un Rebond dans la tête, c'est la rencontre entre deux individus qui va laisser une trace, un possible. Une profonde attirance à la fois obscure, confuse et intuitive, biaisée par l'environnement social et les empreintes de l'histoire. Une réflexion poétique autant que politique, aux influences multiples qui forment un hip hop fluide et très personnel.
Dans ce duo de 30 minutes, Hervé Sika interroge la multiplicité des cultures qui le traversent, et la rencontre de celles-ci dans notre société. Pour cela, il puise notamment dans l’histoi re de la photographie Noire et Blanche (1926) de Man Ray, ou encore dans Les Statues meurent aussi (1953), film d’Alain Resnais et Chris Marker. Un va-et-vient entre la petite et la grande histoire, l’intime et l’universel.

 

 

1926, 1953, 2012...
En 1926, Man Ray publie Noire et Blanche. Cette photographie représente Ki k i de Montpar nas se, muse et compagne de Man Ray, les yeux fermés et le visage couché sur une table, tenant de sa main gauche, à côté de son visage et perpendiculairement à la table, un masque africain. Man Ray cite l’Art africain comme un modèle en rupture avec la représentation traditionnelle convenue en Occident. Man Ray fait de la provocation en mettant en parallèle deux formes de beauté aux antipodes à une époque encore très conservatrice.

 

En 1953 Chris Marker et Alain Resnais, dans Les Statues meurent aussi, disaient : « Quand les hommes sont morts ils entrent dans l'histoire, quand les statues sont mortes elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce qu'on appelle la culture. (...) Un objet est mort quand le regard vivant qui se posait sur lui a disparu, et quand nous aurons disparu, nos objets iront là où nous envoyons ceux des nègres, au musée ».

 

En 2012, pour Un Rebond dans la tête, la photographe Valérie Frossard a repris ce cliché avec la danseuse Elsa Cogan pour modèle. Cette photographie a été imprimée dans un format de 4*6m afin d'être placée sur un mur de Tremblay-en-France et ornementée du graffiti de Jamel Bouhassane, pendant qu'Hervé Sika performait en dansant. Rendue à l'environnement urbain qui influence les relations affectives, et réappropriée par des artistes du mouvement hip hop eux aussi bien souvent controversés, la Cie Mood/RV6K repose la question de Noire et Blanche aujourd'hui, en essayant de ne pas la trahir.

 


 

 

 


 


 


 

 

 

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