Parcours d'Hervé Sika

Plongé dans la culture hip hop dès son plus jeune âge, Hervé Sika vient à la danse à travers la télévision et les vidéos importées des Etats-Unis. Le hip hop est la matière première du travail d'Hervé Sika. Mais au fil des créations et des rencontres, il se nourrit d'autres influences et a ainsi développé le «Mood», cette gestuelle fluide, guidée par une envie de communiquer une sensation à partir de rien et d'« aller vers l'autre en utilisant ce que l'on est ».

 Hervé Sika - par Christine Rogala

© Christine Rogala

 

Il crée la Cie Mood/RV6K en 2006 et remporte plusieurs concours d’interprétation : le Battle St-Denis, médaille d'or (2001), le Prix d'Interprétation aux “Rencontres chorégraphiques de Rennes” (2002), le premier prix “Danser en Banlieue” (2003), le Concours de la Fédération Française de Danse Nationale, médaille de bronze (2004 et 2005 ) , le Défi jeune Départemental (2005-2006), et National (2007-2008). C’est à ce moment que la reconnaissance par ses pairs et par les institutions passe du « socio-culturel » à l’artistique.

 

Ce lieu est surtout propice à des rencontres artistiques déterminantes :

- le metteur en scène Mohamed Rouabhi lui demande en 2007 de chorégraphier les deux volets de Vive la France. Hervé Sika crée cette année-là Sol de France, ceci est mon corps, avec un texte de Mohamed Rouabhi… Pour 2013, un nouveau projet commun est en cours d’écriture ;

- le chorégraphe Hamid Ben Mahi, qui apporta en 2010 un regard extérieur à la dernière étape de création de Franchir Allégrement, avec le soutien d'Initiatives d'Artistes en Danses Urbaines ;

- le metteur en scène Guy Alloucherie de la compagnie HVDZ, avec lequel il sillonne la France dans Les Veillées et les Instantanées. Il compte aujourd’hui parmi les interprètes des Atomics, sa nouvelle création.

 photo Benoit Facchi

© Benoït Facchi

 

Puis en 2010, Hervé Sika collabore à la création deAllons z'en France, du Collectif DAJA et de l'historien Gérard Noiriel et est l'un des interprètes de L'eau de personne, de la chorégraphe Christine Bastin. Il est également invité par le Café Culturel de Saint-Denis à plusieurs collaborations lors des Fabriques du Macadam et chorégraphie le projet VI en 2012. Enfin, il est amené à travailler aux côtés du metteur en scène Ahmed Madani dans le projet Face à leur Destin : Terres Arbitraires / Illumination(s)  représenté du 3 mai au 3 juin 2012 au Théâtre de l’Epée de Bois.

 

Mais 2011 est surtout l’année de création de Rétention, et 2012, celle de la première résidence chorégraphique de la compagnie au Centre Culturel Jean Houdremont de La Courneuve, et de la reprise de Un Rebond dans la tête.

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